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Saturday 2 November 2024

« En forêt, on a beaucoup de ministres, mais qui n’arrivent pas à résoudre nos problèmes», regrette Jacques Gbonimy

Le président de l’Union pour le Progrès de la Guinée (UPG), a dénoncé le manque de volonté des ministres Guinéens originaires de la région forestière à faire face aux maux dont souffre leur région. Au micro de lolaplus.org, lors du conclave de la coordination nationale des unions forestières, tenu à Conakry les 22 et 23 du mois en cours, l’opposant à la gouvernance Condé, a indiqué qu’il est temps de s’impliquer davantage afin de mettre fin aux problèmes qui interviennent au sud de la Guinée. Jacques Gbonimy, estime que, les ministres ressortissants  de  la région forestière, doivent  mieux faire  pour  changer le mode de gouvernance

« Il ne s’agit pas d’être seulement ministre, mais avoir une force capable de défendre ne se reste que ses militants. On a beaucoup de ministres, mais qui n’arrivent pas à résoudre nos problèmes, même internes de la forêt. C’est pourquoi, nous nous battons pour qu’un d’entre nous soit ministre afin qu’il soit soutenu et que ses recommandations soient prises en compte. Vous vous souvenez bien avec les arrestations à N’Zérékoré, les propres fils de la forêt et qui sont dans le gouvernement actuel, n’ont pas pu faire quelque chose», a regretté Jacques Gbonimy. 

Pendant ce conclave, la coordination forestière a fait une déclaration pour solliciter une candidature unique pour les leaders forestiers. Sur la question, le président du parti UPG, ne trouve aucun  obstacle. Il a rappelé  d’ailleurs, qu’en 2010, leur combat mené a abouti à la présentation  de deux (2) candidats (Papa Koly et Jean Marc Téliano). En 2015 poursuit-il, la concertation a donné raison à feu Georges  Gandhi Faraguet Tounkara, qui nous a  malheureusement quitté. 

« Si la coordination s’inscrit dans cette dynamique, nous ne ferons que les accompagner et c’est ce même combat que nous menons au sein de l’UNAD. Mais, il faut préciser que nous n’allons pas participer à cette élection présidentielle, sans que les préalables ne soient réglés. Car, nous n’irons pas simplement pour nous promener, puisque nous comptons gérer ce pays pour faire mieux que ceux qui sont déjà passés», a précisé cet ancien commissaire de la CENI. 

Conakry, Robert Mellano pour lolaplus.org

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