Des embouteillages dans la capitale Guinéenne , sont devenus le quotidien , également une règle des habitants de Conakry. À des heures de pointe , les citoyens sont obligés de passer des heures pour se rendre à destination. Mamadou Djouma Diallo chauffeur de taxi rencontré à Bambeto ce mardi matin, pointe son doigt accusateur sur la police routière. selon lui, c’est cette dernière qui occasionne les embouteillages aux rond point
<< Moi , j’accuse les policiers qui sont stationnés au niveau des ronds -points à Conakry. Et la non réhabilitation par l’État, des routes secondaires qui sont dans les quartiers c’est la vraie source des emboutissages sur les axes routiers de notre capitale Conakry. Les agents de sécurité en charge de réglementer la circulation ne font qu’arnaquer les motards et chauffeurs de taxis de transport. Travailler dans la ville ici est très difficile . Au lieu de faire leur travail convenablement ils créent les embouteillages >>
En observant ce phénomène, l’on se rend compte que les embouteillages de Conakry dénombreraient plusieurs facteurs explicatifs parmi lesquels nous pouvons citer entre autres : l’accroissement du parc automobile pour des routes en mauvais état, l’indiscipline des conducteurs et l’incapacité des agents de la police routière à réguler la circulation
Facinet Soumah