Conakry, le 27 avril 2024- À l’issue d’une assemblée générale tenue ce samedi, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), dirigé par Aboubacar Soumah, a annoncé que le gouvernement dispose d’un délai pour répondre à leurs revendications. Faute de quoi, le syndicat se réserve le droit de déclencher une grève.
Le bureau du SLECG saccagé, Aboubacar Soumah menace
Lors de cette assemblée, Aboubacar Soumah, Secrétaire général du SLECG, a déclaré que le but de cette assemblée était d’informer l’ensemble des enseignants et des contractuels de Conakry sur les démarches effectuée depuis le dépôt d’une plateforme revendicative au niveau du gouvernement.
Les revendications du syndicat, adressées au gouvernement le 3 avril 2024, comprennent notamment l’intégration des enseignants contractuels à la fonction publique, la révision du statut particulier de l’éducation, le paiement des primes et salaires des enseignants contractuels avec effet rétroactif, ainsi que d’autres points visant à améliorer les conditions de travail des enseignants.
Une menace de grève imminente
Le SLECG exige la satisfaction de sa plateforme revendicative avant le début des évaluations de fin d’année. Aboubacar Soumah a souligné : “Nous avons indiqué une date limite à partir de laquelle si les dispositions ne sont pas prises pour satisfaire nos besoins exprimés dans la plateforme revendicative, nous allons réagir.”
Le SLECG est donc dans l’attente de l’ouverture d’un couloir de négociation dans un bref délai. A défaut, prévient son secrétaire général : “Nous allons les rappeler une seconde fois, c’est si toutefois il n’y a pas d’appel pour ouvrir des négociations, en ce moment nous déposons un préavis de grève qui court pendant dix jours. Au-delà si on n’est pas appelé pour des négociations, nous allons déclencher la grève.”
Ousmane D Yansané
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