Contrairement aux années antérieures, le système éducatif guinéen est de plus en plus faible. Cette année, les pourcentages des examens nationaux sont totalement catastrophiques. Plusieurs acteurs estiment que les conditions éducatives ne sont pas reluisantes. C’est le cas de Aboubacar Mandela Camara conseiller chargé des questions de l’éducation scolaire au ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation.
<< Que ça soit le baccalauréat, que ça soit les autres examens, le taux d’admission est trop élevé en zone urbaine, notamment dans le grand Conakry et les autres grandes villes environnantes que dans certaines préfectures de l’intérieur du pays. La raison est simple. Les élèves des milieux ruraux n’étudient pas dans les mêmes conditions. Ils n’ont pas les même chances d’accès à l’éducation de qualité. À l’intérieur du pays, généralement il n’y a pas suffisamment d’enseignants, parfois il y a des écoles qui ferment par manque d’enseignants ou un seul enseignant pour deux ou pour trois matières. Donc, ce qui fait que, vraiment le taux de réussite est très faible. D’autres raisons, c’est le manque de suivi des élèves. Parce que, généralement, en zone rurale lors de la tournée de Monsieur le ministre, on a constaté, vous ne voyez les élèves qu’à 08h 30mn ou à 09 heures venir à l’école. Il y a un manque de coordination à la base. Il y a une nécessité de réformer les structures à la base. Et nous devons désengorger les DPE et les IRE partout vous trouverez des effectifs pléthoriques mais le taux de réussite est faible. Des enseignants doivent être déployés dans les écoles, surtout en zone rurale. On doit redéployer beaucoup des enseignants de Conakry à l’intérieur du pays en fonction des besoins des zones. >> a fait savoir Aboubacar Mandela Camara
Facinet Soumah