La rencontre entre l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et l’actuel président Alhassane Ouattara hier mercredi, n’a pas laissé le député Sékou Koureissy Condé sans commentaire. Abordant ainsi le sujet sur le dialogue et la réconciliation nationale, il a fait une invite au locataire de Sékhoutoureyah et son principal rival politique, à s’inspirer de cette rencontre fraternellement entre les cadres du pays voisin.
Le député a fait croire tout d’abord que pour un cadre de concertation réussi, le président de la république devrait effectuer un premier pas. Mais de l’autre côté également, le président d’ARENA a dit qu’il faut un pas de décrispation, une volonté de décrispation affichée de la part de Cellou Dalein Diallo.
« Vous avez entendu le président Laurent Gbagbo répéter respectueusement et soigneusement Monsieur le président Alassane Ouattara demandant même la libération avec des mots bien choisis. C’est cela, du côté d’Elhadj Cellou Dalein Diallo qui doit afficher une volonté de décrispation. Du côté du président de la République, c’est lui qui a le soubassement, c’est lui qui a l’outil et les instruments. C’est le président de la République qui doit véritablement ouvrir la main, c’est lui qui doit être le chef d’orchestre d’un processus de réconciliation inévitable », suggère l’opposant.
Pour Dr Sékou Koureissy Condé qui s’est exprimé sur cette actualité ce mercredi 28 juillet 2021, il faut que le président de la république vide purement ce dossier par les moyens que lui confère la constitution et que la véritable réconciliation puisse être engagée en Guinée.
« Je témoigne que ceci a été la parole du président de la République lorsque j’ai parlé pour la dernière fois avec lui sur les questions guinéennes. Le président Cellou Dalein n’a pas encore reconnu l’élection du président de la République guinéenne le professeur Alpha Condé. Cela est un pas important et il doit considérer que lui et tous les autres acteurs sont porteurs d’un deuil de plus de 200 familles endeuillées disons comme ça et si s’en est ainsi, la préoccupation principale, c’est comment mettre fin à cette manière de faire, comment mettre fin à ce cycle et comment reprendre la vie normale, accorder la vie normale à notre passé. Ce pas doit être fait. Certainement, le professeur Alpha Condé se doit d’aller dans le sens du président de l’UFDG. Mais il faut reconnaitre que son mot à dire est très important, ses messages sont importants et puis son comportement qui va porter sur le dialogue », estime l’ancien ministre de la sécurité.
Abdoul Condé
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