Alors que ses manœuvres sont connues du commun des mortels dans cette affaire d’arrestation et détention des responsables du Front National pour la Défense de la Constitution, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright cherche à convaincre l’opinion nationale et internationale sur son innocence.
A l’occasion d’un point de presse, le mercredi 17 mai 2023, il a parlé mais sans convaincre sur la libération de Foniké Mengue et ses camarades de lutte.
Alphonse Charles Wright a dit :« Mais, comme tous les membres du gouvernement ont décidé d’être derrière le Chef de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya, pour le bon déroulement du dialogue, le Président de la Transition a décidé de faire bon office, un souci d’apaisement, en acceptant d’autoriser la libération de Foniké Menguè et compagnie. Donc, aujourd’hui, on parle de ça, de harcèlement judiciaire »
En plus, le ministre s’est attaqué à la question de manifestation des forces vives du pays. A ce niveau aussi, le ministre a donné des arguments qui ne tiennent pas la route.
« Sinon, personne ne peut passer là-bas aujourd’hui. Pourtant on dit que cette marche est pacifique. Mais personne ne peut passer là-bas quand il y a les manifestations. J’ai vu le corps de Thierno, j’ai fais une semaine sans dormir. Les Foniké Manguê ont été interpellés pour avoir organisé des manifestations non autorisées. Ils ont été reprochés de beaucoup de choses, à savoir incendie volontaire. Ils ont été placés sous mandat de dépôt. Le juge d’instruction a estimé, qu’il y a eu l’incendie. Mais, le procureur quant à lui, certes, ils ont participé à cet incendie. Ils sont venus à la Cour d’Appel, la chambre rend sa décision, le parquet dit qu’il n’est pas d’accord. Mais on dit que ce sont des détenus de Charles Wright. C’est lui qui ne veut pas que Foniké Manguê et compagnie soient libres », a fait savoir le ministre.
Ousmane D Yansané