Dans la nuit du 10 décembre 2023, les associations de presse et le syndical des professionnels de la presse étaient à couteau tiré sur la tenue ou non d’une journée sans presse pour faire face à la restriction imposée aux médias du pays par les autorités de la transition guinéenne.
Finalement, le syndicat de la presse à fait un communiqué appelant les médias à une journée sans presse le lundi 11 décembre 2023. En revanche, les associations de presse ont appelé les médias de s’abstenir de la journée sans presse.
Face à cette désunion dans la corporation, la branche syndicale des professionnels de presse de Labé s’est indignée.
Dans un entretien accordé au Reporter de Lolaplus, le chargé de communication de l’antenne locale du SPPG a annoncé son regret sur cette incompréhension de dernière minute entre le syndicat et les associations de presse du pays.
« C’est un sentiment de regret qui nous anime, nous responsables de SPPG au niveau de l’antenne régionale de Labé. Parce que vous n’êtes pas s’en savoir déjà en amont on avait eu des rencontres avec les différentes associations de presse, c’est à l’issue de ces rencontres que nous avons jugé à l’unanimité de consacrer cette journée de ce lundi comme étant une journée sans presse. Mais c’est avec une surprise générale que nous avons appris à travers une déclaration par les différentes associations de presse qui disent qu’ils vont privilégier le dialogue avec l’Etat. Ça nous a vraiment surpris, c’est vraiment frustrant, c’est une façon de démotiver le syndicat du SPPG qui accompagnait mordicus ces patrons de médias. Même si aujourd’hui ce sont eux qui sont touchés, parce que ce sont leurs entreprises qui sont visées. Mais nous aussi nous vivons au sein de ces entreprises. C’est si nous travaillons que nous parvenons à faire vivre nos différentes familles », a fait savoir Alpha Boubacar Diallo.
De Labé, Sadou Bella Barry pour Lolaplus
