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Monday 18 November 2024

Dissolution du gouvernement : faut-il s’attendre à une poursuite des membres du gouvernement de Dr Bernard Goumou par la CRIEF ?

Quelques minutes après la lecture du décret portant dissolution du gouvernement par le ministre secrétaire général à la présidence le Colonel Amara Camara, les choses s’accélèrent pour les désormais anciens ministres de transition.

Dans un communiqué le chef d’état-major général de l’armée, le général de brigade Ibrahima Sory Bangoura a annoncé des mesures conservatoires contre les membres du gouvernement de Dr Bernard Goumou.

Il s’agit de la saisine des documents de voyages, le gel des comptes bancaires, l’immobilisation des gardes du corps et aides de camp et la remise des tampons aux intérimaires.

Dans le même communiqué général de brigade Bangoura annonce la convocation des intérimaires à une séance de travail le mardi 20 février 2024 au secrétariat général à la présidence.

Après vérification, les ministres qui seront fautifs de détournement ou de corruption de l’argent public, pourraient faire face à la justice, considérée comme la boussole qui devrait diriger la transition.

Dès les premières heures de la prise du pouvoir par le général Mamadi Doumbouya, il avait annoncé qu’il sera <<intransigeant>> face à tout acte de corruption.

A l’allure où vont les choses, la CRIEF, Cour de répression des infractions économiques et financières pourrait se saisir de certains dossiers.

Tout peut arriver, rien n’est à écarter.

Comme le temps est le meilleur juge attendons de voir.

Daouda Yansané

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