Le gouvernement de la transition, à travers le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, a dissout le front national pour la défense de la constitution. C’est un sujet qui défraie la chronique dans la cité. Chacun y va de son commentaire suite à cette décision du gouvernement. Cette dissolution a été vivement salué par le coordinateur du FNDT Keamou Bogola Haba. A l’en croire, le FNDC n’existait plus.
<< Depuis le mois de mars déjà, nous nous avons annoncé que FNDC n’existe pas. Parce que, la suite logique de notre combat est la défense de la transition. Le FNDC par sa composition même qui n’est pas faite des citoyens mais plutôt des partis politiques, d’associations. Évidemment, les partis aussi depuis mois d’avril 2020, ils étaient déjà dispersés et il est important de défendre la transition. Mais certains ont voulu utiliser cette marmite là pour pouvoir faire des manifestations violentes sans assumer. Donc, je crois que nous mettons de l’ordre à cela. Et que si certains veulent faire du FNDC un mouvement pérenne qu’ils aillent demander un agrément. >>
Concernant la manifestation projetée le 17 Aout prochain par le même FNDC dissout, Keamou Bogola Haba invite les organisateurs de renoncer
<< Nous appelons des uns et autres de à y renoncer, parce que, le changement qui a commencé sera irréversible. C’est nous qui l’avons demandé. Nous demandons aux autorités évidemment de mettre tout en œuvre pour ne pas que la pression de ce qui résistent au changement les poussent à reculer. Comme ça s’est passé en 2010 et comme ça se passé en 1990 aussi. Il faut qu’ils aillent jusqu’au bout. C’est nous qui les ont appelé, c’est parce que, il y a des charges que nous ne pouvons pas tenir en tant que civils, c’est seul les militaires peuvent faire ces travaux-là . Et la CEDEAO, nous les demandons de s’intégrer dans le programme de la refondation. C’est à dire, les programmes engagés par le peuple de Guinée pour aider les autorités de la transition à faire ces réformes. C’est pourquoi, le contenu de la transition pour nous doit intéresser aussi les guinéens, mais aussi la CEDEAO et la communauté internationale. Ceci nous permettra de trouver un calendrier consensuel. >> A déclaré le coordonnateur du FNDT .
Facinet Soumah
