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Friday 1 November 2024

DIECKE: les jeunes et le secteur de lavage des véhicules.

Comme disait  l’autre ‘‘il n’y a pas de sot métier’’.  Le lavage des engins roulants est devenu aujourd’hui  une activité attractive pour des jeunes de la préfecture de Yomou pendant cette période des vacances.

Ils sont nombreux ces jeunes élèves et autres jeunes à embrasser à l’heure qu’il  fait le métier de lavage des engins roulants dans les localités de Yomou. Une activité qui leur permet de subvenir à leurs besoins.

Le moment de la grande pluie est une aubaine pour ces jeunes laveurs d’autos-motos d’avoir  beaucoup d’afflux dans leurs lieux de travail. Vue l’état de nos routes, plusieurs engins roulants  viennent enroulés de boue.

Selon Mohamed Kourouma  responsable des laveurs, l’exercice de  ce métier  est dû au manque d’emploi des jeunes dans le pays. « J’exerce ce travail il y a 10 ans cela, par manque d’emploi et de moyen. Mais aujourd’hui je dis Dieu merci parce que je parviens à soutenir ma famille », se réjouit-il.

Abordant l’aspect financier, Mohamed Kourouma  souligne que les recettes journalières s’élèvent à 50 mille de francs guinéens.

Les clients confirment l’excellente qualitté du travail fait par les laveurs d’engins.

« Par jour, je peux faire une  recette de 50 mille francs guinéens et une moto est lavée à 5000fg à la différence des véhicules qui sont lavés entre 10 à 15 mille. Surtout en ce moment des grandes pluies, on reçoit beaucoup d’engins. Je travaille avec les jeunes élèves qui viennent chercher un peu d’argent pour préparer la rentrée », ajoute Mohamed Kourouma.

Rencontré sur les lieux, Sékou Konaté qui exerce ce métier pour la circonstance avoue qu’il  n’y a pas de sot métier. « Pendant ces vacances là, au lieu de rester à la maison sans rien faire, j’ai décidé venir faire ce travail pour me permettre d’avoir un peu de sous d’ici la rentrée prochaine. Par jour on peut avoir 10 à 20 motos à laver et le peu que je gagne me permet de me prendre en charge et penser à l’achat des fournitures scolaires », explique-t-il.  

Cet autre jeune qui pratique ce même métier laisse entendre que ce travail au-delà de l’argent que ça procure,  crée une ouverture. Le métier de lavage autos-motos est un métier  qui paie. Il suffit de s’adonner. Un autre avantage de ce métier, ce sont des relations  qu’on se crée avec d’autres personnes qui ont des moyens et qui peuvent aider, dit Ousmane Baldé.

Yomou, Jean Pierre Sangbalamou pour LolaPlus.org

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