Etienne Soropogui, Bogola Haba, Abdoulaye Bah et autres opposants sont retenus à la maison centrale de Conakry en attente d’être fixé sur leur sort. Même si certains détenus politiques ont bénéficié d’une liberté provisoire, l’ancien chef de file de l’opposition a invité tout de même les militants de son parti à se remobiliser pour réclamer la libération de ceux qui sont cités ci-dessus.
A l’assemblée générale virtuelle de l’UFDG ce samedi 21 août 2021, l’opposant Cellou Dalein a rappelé le devoir, selon lui, de poursuivre une lutte à travers laquelle leurs paires de l’opposition ont été arrêtés d’une part, et d’autre part, pour leur libération sans condition.
« Plus de 200 jeunes ont été abattus lors des manifestations politiques ou du FNDC. Nous allons continuer à égrener leur liste, pour qu’ils ne soient pas oubliés. Il est hors de question de laisser ces gens mourir pour rien. Nous aurons trahi leurs mémoires, si nous arrêtons notre combat pour l’instauration d’une démocratie exemplaire…», a laissé entendre l’ancien premier ministre.
Ismaël Condé, Abdoulaye Bah, Bogola Haba, Étienne Soropogui sont victimes de leur opposition au 3ème mandat, estime Cellou Dalein Diallo.
« Je voudrais rendre un hommage à nos détenus politiques, qui sont des otages politiques, les 87 prisonniers politiques qui sont détenus à la maison centrale. Ils sont victimes d’injustice. Qu’ils sachent qu’on continuera le combat, jusqu’à ce qu’ils soient rétablis dans leurs droits », exprime-t-il.
Abdoul Condé
