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Thursday 21 November 2024

Détention des membres du FNDC : “nous appelons les autorités d’accepter de les libérer” Louda Baldé 

Il y a de cela 3 mois, plusieurs membres de la coordination du front national pour la défense de la constitution (FNDC), sont en prison à la maison centrale de Conakry. 

Ils ont été arrêtés, suite aux manifestations pacifiques qu’ils ont organisé dans les mois d’octobre et novembre 2022, pour réclamer certains points qui pourraient faciliter selon eux, le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée. 

Dans une interview accordée à notre rédaction, le président du parti PUR, Mamadou Louda Baldé s’est prononcé sur ce sujet. D’abord, cet homme politique a rappelé le peuple de Guinée qu’il n’est pas membre du FNDC avant de plaider en faveur de ces détenus. 

<< Pour ce qui est des détenus politiques à savoir Monsieur Oumar Sylla Foniké Manguè, Monsieur Billo Bah et Ibrahima Diallo, nous appelons les autorités d’accepter de les libérer. Nous attirons l’attention du peuple de Guinée, des autorités, que nous ne sommes pas membre du FNDC. Mais pour des appels pacifiques, pour rappeler à l’ordre des nouvelles autorités pour un retour à l’ordre constitutionnel, nous avons répondu à l’appelle.

Parce que on se dit que l’objectif principal de cette transition est un retour à l’ordre constitutionnel quel que soit ce qu’ils sont entrain de faire. Le bilan devient un accessoire. Pour l’honneur du peuple de Guinée, l’honneur du colonel Mamadi Doumbouya et du CNRD, il faut qu’ils acceptent de mettre en action le processus électoral que le ministère de l’administration du territoire nous a montré récemment et qu’on a apprécié. Parce que c’est ça la finalité de la transition. Donc les membres du FNDC n’ont cessé de rappeler à l’ordre dans ce sens, malheureusement ils ont été arrêtés.>> Dit-il avant de poursuivre 

<< On reconnaît le chef par le pardon. S’ils ont commis une faute par rapport à ces manifestations pacifiques, c’est d’aller sur l’angle de pardon afin que les fils et filles se retrouvent autour de la table. Mais on ne peut pas dialoguer alors il y a certains qui sont en prison, on ne peut pas dialoguer alors d’autres sont bâillonner, et d’autres sont en exil. Ce pays, personne ne l’a reçu en héritage, si tu occupes un poste de responsabilité c’est pour un temps, et tu dois rendre compte au peuple de Guinée, c’est le peuple qui est souverain. Alors nous appelons plus particulièrement le colonel Mamadi Doumbouya d’utiliser sa position du chef de l’Etat, président de la transition, d’accepter de pardonner ces jeunes.>>A plaidé le président du Parti de l’Unité et du Renouveau, Louda Baldé. 

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