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Tuesday 5 November 2024

Détection d’un cas d’Ebola en Côte-d’Ivoire : L’ANSS annonce une bonne nouvelle

Un cas de la fièvre Ebola a été détecté sur une guinéenne de 18 ans le week-end dernier, selon les autorités sanitaires ivoiriennes. A ce jour, la patiente se trouve sous surveillance, d’après le directeur général de l’ANSS qui annonce d’autres nouvelles à propos de cette situation.

Docteur Sakoba Keita a fait le compte-rendu d’une réunion d’urgence tenue entre les membres de la direction générale et leurs collègues de Labé, sur cette situation. Il a affirmé avoir alerté la direction régionale de Labé par rapport à cette épidémie où toutes les dispositions sont prises pour entrer en contact avec la famille de la patiente guinéenne.

« La bonne nouvelle ce matin est que notre sœur qui était presque inconsciente a retrouvé ses sens. C’est elle-même qui a envoyé les numéros de téléphone de ses proches qui pourra nous aider à collaborer avec sa famille pour  faire limiter tous les cas s’il y en a Labé. Nous sommes en collaboration avec cette famille pour  essayer de comprendre la genèse de sa maladie jusqu’en côte d’ivoire. Donc nos équipes de Labé et celles de N’zérékoré sont alertées. Donc la visite domiciliaire de la famille de sa localité et des familles voisines a commencé. Il y aura aussi une visite à l’école où cette femme a fait ses études pour la recherche de cas de contacts des collègues de l’école. Et nous allons aménager un espace à Labé », a confié Dr Sakoba aux médias guinéens. 

Le directeur général de l’ANSS annonce même qu’il y a des équipes qui sont en train de visiter les contacts et chercher à retrouver le chauffeur du véhicule qui a amené la fille à N’zerekoré et retrouver aussi les traces du véhicule qui l’a envoyé de N’zerekoré jusqu’à Abidjan.

 « S’il y a eu des contacts éventuels à N’zerekoré nous sommes en train de chercher à les localiser, les examiner s’il n’y a pas suspect parmi eux et éventuellement les vacciner. Nous avons été suffisamment outillés par le gouvernement et les partenaires en terme de ressources humaines et d’équipements. Avec les vaccins et les médicaments que nous avons, nous pouvons contrôler tout épisode d’épidémie d’Ébola actuellement avec les capacités qui existent », rassure-t-il.

Sirani Diabaté

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