L’anthropologue guinéen, spécialiste en gestion du patrimoine culturel, Dr Ismailou Baldé est revenu sur les difficultés auxquelles le personnel du musée national de Sandervalia est confronté
A en croire le conservateur, les difficultés au sein de cet établissement sont multiples, a-t-il indiqué chez nos confrères des médias d’État ce mardi 20 Avril 2021. “En termes de ressources humaines, nous manquons du personnel, le musée ne recrute pas. Ceux qu’on nous envoie parfois, ce n’est pas facile de les fidéliser, ils restent un peu et passent par d’autres moyens pour rejoindre d’autres départements”, a déclaré l’anthropologue.
Pourtant souligne-t-il régulièrement des cadres partent à la retraite.
L’autre volet des difficultés qu’il a énuméré était celui des infrastructures : “techniquement, quand on voit le musée, en termes de superficie et de salles, on pense que tout y est, mais en termes de conservation, nous avons de sérieuses difficultés. Parce que cet établissement au départ n’était pas conçu pour être un musée, c’était un garage d’une compagnie d’automobiles”, révèle-t-il.
Donc, précise Dr Ismailou Baldé, il est question aujourd’hui de retravailler ces locaux, voire même de reconstruire : “pour que nous puissions garantir la conservation aux collections que nous avons.”
En dernier ressort, il a souligné qu’ils ont sérieusement besoin d’un apport d’ordre financier et matériel, afin de pouvoir bien collecter et sauvegarder le patrimoine culturel et historique du peuple de Guinée.
R. Dassassa
