La grève entamée par les travailleurs de la société Albayrak tourne au vinaigre.
A en croire aux propos de la directrice de communication du groupe d’Albayrak transport, plusieurs bus ont été retrouvés à moitié endommagés par certains travailleurs sur le long des routes de la capitale ce matin.
Selon madame Canan Sahbaz Gaillant, les individus qui ont procédé à ces actes, le faisaient au moment où les bus s’arrêtaient au point d’embarquement.
« Ces bus n’appartiennent pas à Albayrak, ces bus n’appartiennent pas à l’État. Ce sont les bus des citoyens guinéens. Il ne faut pas mettre la colère sur les bus. On a même un cas où la porte a été coupée », a-t-elle déploré.
Selon notre constat, dans la circulation seulement quelques bus assurent le transport des citoyens ce lundi. Néanmoins, le secrétaire général du syndicat des travailleurs a fait savoir que la société Albayrak a pris d’autres chauffeurs pour travailler.
« Nous sommes payés à 1.500.000 francs guinéens il y a 3 ans. Nous voulons une amélioration », a laissé entendre Aboubacar Mariame Fofana, secrétaire général du syndicat.
Signalons que ces travailleurs réclament l’augmentation des salaires, la prise en charge médicale, l’enregistrement à la Caisse nationale de la sécurité sociale, la signature du contrat et l’instauration des primes de motivation.
Sirani Diabaté