La cybercriminalité constitue aujourd’hui une véritable menace pour les cybercitoyens et cyber-consommateurs. La majeure partie de ces utilisateurs victimes ignorent complètement comment ces cybercriminels arrivent à avoir accès à leurs données et les utiliser contre eux. Face à cette situation récurrente, notre reporter a rencontré ce jeudi 08 juillet 2021 le responsable IT de la société informafrik Business center Narcisse Théa qui a donné quelques explications qu’il faut savoir sur l’opération de cette cybercriminalité.
La cybercriminalité est un crime dans lequel l’objet utilisé pour l’effectuer est un ordinateur ou un appareil numérique à travers l’internet et l’informatique. Et actuellement dans ce monde devenu technologique, particulièrement Guinée plusieurs cybercitoyens sont victimes de ce délit sans savoir le comment. Narcisse Théa responsable IT de la société informafrik Business center nous explique comment ces operations criminelles s’effectuent.
« On peut savoir les signes de la cybercriminalité lorsque je vois ma dignité par exemple les photos bizarres sur mon compte Facebook dont je ne suis pas auteur de cette publication. Ou lorsque je vois sur mon compte bancaire, dont un montant a été retiré qui n’était de mon intention. » a-t-il précisé.
Poursuivant dans ses explications, il signale également que ces personnes malveillantes se servent souvent des logiciels populaires pour atteindre leurs objectifs. « Ils peuvent mettre un logiciel aujourd’hui pour te dire que ton application n’est pas à jour. Et il va te dire de faire une mise à jour alors tu vas cliquer et l’application va l’apporter toutes les informations. Y a des personnes qui vont utiliser les mots de passe facile à deviner, il y aussi des gens qui font des payements en ligne sur des sites non sécurisés »
Parfois les faux liens constituent aussi une arme pour ces hackers. Narcisse Théa à nouveau.
« La plupart des hackers réussissent toujours lorsque l’utilisateur a commis une erreur. Un hacker peut publier quelque chose qui dit obtenir un visa pour les Etats-Unis gratuitement et publier un lien de ce genre et toi tu cliques sur le lien. Le problème est que généralement il va te dire il faut d’abord partager à 50 autres personnes, dont toi déjà tu es victime et les 50 personnes s’ils font la même, elles cliquent sur le lien et seront elles aussi victimes » a-t-il conseillé.
Il faut retenir que dans le monde numérique, la sécurité cent pour cent n’existe pas. Nous a fait comprendre cet informaticien.
Amara Simba.