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Wednesday 18 September 2024

Crises sociales à Boffa : l’AJERAB dialogue avec les autorités et les acteurs locaux

L’Association des ressortissants résidents et amis de Boffa pour le développement (AJERAB), soucieuse du développement et du maintien de la quiétude sociale dans la préfecture de Boffa, a rencontré le préfet ainsi que l’ensemble des maires de la préfecture, le samedi 31 août 2024.

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Cette rencontre, transformée en un cadre d’échanges sur le développement local, s’est déroulée au sein du bloc administratif de Boffa, en présence des secrétaires généraux, des délégations spéciales des huit communes rurales, des représentants de la gendarmerie, de la police, ainsi que des chefs de quartiers.

Depuis quelque temps, la préfecture de Boffa est durement frappée par de nombreuses crises sociales, impactant négativement le développement de la ville. Conscients de cette situation préoccupante, les responsables de l’AJERAB ont entrepris de rencontrer les différentes couches sociales de Boffa afin de contribuer à la résolution de ces problèmes. « Nous souhaitions établir un contact avec le préfet et les délégations spéciales pour discuter du développement de Boffa et leur signifier notre présence, malgré les difficultés que nous avons traversées. Nous tendons la main aux autorités pour œuvrer ensemble au développement de Boffa », a déclaré Elhadj Seny Colia, président du bureau exécutif de l’association.

Dans sa réponse, le Colonel Mamadou Ciré Bah, préfet de Boffa, a exprimé sa fierté et son réconfort moral en recevant le bureau de l’AJERAB pour échanger sur les problèmes de la ville. « C’est un plaisir de vous recevoir aujourd’hui en tant que bureau de l’union des ressortissants et amis de Boffa. Il faut reconnaître que cela m’inquiète à Boffa. J’ai été le seul préfet, nommé depuis décembre 2021, à ne pas avoir encore reçu le bureau des ressortissants, mais l’appétit vient en mangeant. Je vous invite à créer une union sacrée autour des idéaux de développement et de paix, car ce sont les trois piliers fondamentaux de la transition, qui se résument au social, à l’économique, et finalement à la politique. Si le social n’est pas bien structuré, il sera difficile d’aborder l’économique. Apparemment, il y a un grand fossé à combler. À Boffa, nous devons cultiver la paix et nous unir, sinon nous n’avancerons pas. Certes, en tant que croyants, nous savons que Dieu aide ceux qui œuvrent dans la bonne voie. Je vous invite donc tous à vous unir, et je ne souhaite pas que cela soit une simple mission passagère », a-t-il ajouté.

Aly Yonssiny

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