Au cours d’un sommet extraordinaire dimanche 30 mai à Accra dans la capitale ghanéenne, les chefs d’État de la CEDEAO ont décidé de suspendre le Mali de toutes les instances de l’organisation. Ils ont ensuite exigé la nomination d’un premier ministre issu de la société civile et l’organisation dans un délai raisonnable d’une élection libre et transparente.
A commencer par cette décision jusqu’aux réalités de la crise qui secoue ce pays de l’Afrique de l’ouest, le président de l’UDRG avertit que si des dispositions ne sont prises urgemment, la situation pourrait surpasser le Mali et créer des conséquences graves au niveau de la sous-région.
L’opposant exprime particulièrement cette crainte pour son pays. « Si on n’y prend pas garde, notre pays ne sera pas épargné », a-t-il dit chez nos confrères de la radio lynx, dans l’émission « Œil de lynx”.
« Le leadership ouest-africaine est totalement en déficit. C’est comme si on observe la situation alors que le feu est en train de s’élargir. La CEDEAO a péché dans cette démarche… », assure Bah Oury.
Abdoul Condé
