Des organisations internationales de défense des droits humains, ont dénoncé en début de semaine, l’absence de réaction forte de la communauté internationale face à la « répression brutale » qui s’est abattue sur le pays dans le sillage du référendum constitutionnel du 22 mars 2020 et mois suivants.
Ces organisations notent qu’il est essentiel que la France demande des comptes sur les enquêtes engagées pour faire la lumière sur les violences commises contre les manifestants et les opposants. Elles réclament aussi que Paris pèse de tout son poids pour qu’une justice indépendante et efficace soit rendue.
Le Gouvernement a réagi par l’intermédiaire de son porte- parole Tibou Kamara en ces termes :
« En tant qu’Etat, nous sommes ouverts à discuter sur n’importe quelle question sans tabou. Nous regrettons par contre, que la plupart des rapports soient partiels et partiaux. Ils ne tiennent compte qu’un seul son de cloche. Le plus souvent qui donne les sentiments que ce sont des thèses des opinions des pourfendeurs du régime.
Lorsque nous faisons un travail, il est important pour l’équilibre du travail et la véracité des faits, d’écouter toutes les parties avant de tirer une conclusion. Nous disons que c’est une instruction à charge contre le Gouvernement plus qu’une instruction à charge et à décharge.
Parce que les violences politiques dont il s’agit, nous pensons que parfois, les responsabilités se situent ailleurs et la plupart des conclusions issues de ces rapports malheureusement ne reflètent pas toujours la vérité. Ce qui ne permet pas d’établir clairement les faits et de rendre justice comme ça se doit”, a réagi le porte-parole du Gouvernement.
La rédaction.