Le procès de l’ex-ministre de la Défense nationale Dr Mohamed Diané s’est ouvert ce lundi 20 mars 2023 à la cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
Après les exceptions de nullités soulevées par la défense, le procureur spécial près la CRIEF Aly Touré a apporté un démenti sur les déclarations des conseils des anciens dignitaires accusés d’avoir menacer leurs clients d’une comparution forcée devant les juges.
« Écoutez tout ce que j’ai dit, je n’ai jamais dit un seul instant que je vais contraindre qui que ce soit à comparaître devant cette cour. Ne me faites pas dire ce que je n’ai jamais dit. Ils sont en train de se plaindre du fait que selon eux le ministère public est avantagé dans ce procès, mais je le dis les avantages que nous avons dans les procès sont tirés du code pénal et du code de procédure pénal. Dans le code de procédure pénale vous pouvez le lire, l’accusé n’ayant aucun droit d’appel contre une ordonnance de renvoi devant la chambre de jugement, en interjetant appel ou en intentant un recours contre cette décision, nous nous estimons que ce recours à la cour suprême n’a jamais existé », a-t-il dit avant de demander le président du tribunal de balayer d’un revers de la main les exceptions soulevées par les avocats de Dr Mohamed Diané, Kassory et Oyé Guilavogui.
N’sira Sylla
