Le procès en appel de Fabou Camara, FNDC et Simankan a été renvoyée ce lundi au 14 février prochain. Fabou et Simakan sont reprochés de violences volontaires, atteinte à la vie privée, destruction de biens.
Au sortir de cette audience, l’avocat de la partie civile a exprimé sa désolation. << Nous sortons très déçus de cette audience. Parce qu’on vient de nous jeter à la figure… Aujourd’hui donc, le dossier a été appelé. La défense a sollicité le renvoi pour préparer son travail. Ce qui est tout à fait normal. Après que la cour se soit prononcer sur la question, en mettant l’affaire en délibérée, nous étions déçu quand même que la cour revient encore pour dire que le mandat d’arrêt ne sera pas exécuté. Ce qui est juridiquement inadmissible. Un mandat d’arrêt est exécutoire nonobstant tout recours. Et nous avons également relevé le manque de volonté même du ministère public à mettre en exécution ce mandat. Parce qu’à l’entame des débats lui-même l’a souligné que tant qu’il n’y a pas main levée de ce mandat, le mandat est exécutoire. Alors, en se permettant de demander à la cour de revenir sur cette question, c’est comme si le procureur général à travers son représentant lui-même, a peur de mettre en exécution ce mandat là. Chose que nous ne comprenons pas, chose que nous condamnons, chose que nous déplorons >>, déplore Me Pépé Antoine Lamah
L’avocat des prévenus estime que cette demande de la partie civile est émotionnelle. << Nous nous estimons que cette demande de la partie civile est inopportune. Dans la mesure où l’objectif d’une partie civile, c’est pas d’emprisonner quelqu’un, c’est la réparation. Et nous estimons que cette demande est inopportune. Elle est sensationnelle et relève tout simplement de l’émotionnel >>, a dit Me Cherif Fodé Kaba
Aboubacar Moussa Camara pour lolaplus.org