La cour d’appel de Conakry a confirmé ce vendredi la peine de prison de 10 ans à l’encontre de grenade par le TPI de Dixinn. La condamnation est assortie d’une période de sûreté de cinq ans.
Boubacar Diallo dit Grenade est accusé de “tentative de meurtre et détention illégale d’arme de guerre”.
« La cour vient de confirmer la décision de Conakry deux, qui a condamné mon client à dix ans de réclusion criminelle, assorties d’une période de sûreté de cinq ans. Je n’en reviens pas, parce que je suis dépassé, je ne pouvais pas m’attendre à la confirmation du jugement. Par ce qu’ici à la cour d’appel, comme d’ailleurs en première instance, nous avons démontré avec preuve à l’appui que Boubacar Diallo n’a jamais possédé une arme. Aucune arme n’a été présentée par le juge encore moins, le scellé pour dire où indiquer que c’est l’arme qui avait été saisie sur lui. Également les deux gendarmes sur lesquels qu’il avait tenté de donner la mort, qui sont connus et qui sont en service n’ont jamais comparu en dépit des multiples demandes que nous avons formulées. Qu’au moins, nous même nous soyons convaincus avant que la cour ne soit convaincue, nous n’avons pas eu gain de cause. L’arme qu’on lui avait fait porter à la gendarmerie, parle d’elle- même. Tout porte à croire que c’est là où on lui a fait porter cette arme pour l’accuser fortuitement. Donc il n’y a aucune preuve, ce jeune est condamné aujourd’hui par ce que tout simplement, il est militant de L’UFDG. Parce que tout simplement il sait battu », a dénoncé l’un des avocats de l’accusé.
Me salifou Beavogui poursuit en disant qu’au lieu de retenir 10 ans contre quelqu’un, pourquoi vous ne confirmez pas la peine de mort ?
« Par ce que vous avez décidez de l’enterrer vivant. Mais je vous s’assure que je me donne la mort dans trois jours et tout sera fini. »
Sirani Diabaté