Dans un décret pris le mardi dernier, le président Alpha Condé, a décidé de coupler des élections législatives au référendum. Un acte qui divise déjà les candidats au scrutin du 1er mars prochain. Au cours d’un point de presse animé ce jeudi, 06 février 2020 à leur siège sis à Kenien dans la commune de dixinn, les partis politiques membres de l’Alliance ADC-BOC ont défini leur position par rapport à ce couplage des élections législatives-referendum.
« Suite au décret du Président de la République, couplant ces deux élections, législatives et le référendum, notre position, c’est que nous avons déjà pris acte du décret et réitérons toujours notre position de compétiteurs en ce qui concerne les élections législatives. Pour le cas du référendum, nos citoyens sont libres d’aller ou ne pas aller voter », a indiqué Dr Ibrahima Diallo, coordinateur de ce bloc politique.
Cet homme politique a mis l’occasion à profit pour expliquer la situation de leurs délégués sur le terrain. « Par rapport à nos délégués déjà sur le terrain, une plainte contre la CENI est déjà déposée, pour indemniser nos 27 éléments qui se trouvent à l’intérieur du pays depuis quelques jours ».
Lors de ce point de presse, Dr . Ibrahima Diallo n’a pas épargné le front national pour la défense de la constitution. Il estime que, cette organisation citoyenne est en contradiction avec ses objectifs du départ. « Nous pensons que le FNDC est en train de beaucoup plus se préoccuper de la politique et non l’objectif qu’il s’est fixé lors de sa création. Lorsque ce front s’inscrit dans le cadre de saboter la tenue des élections législatives, je pense que les membres sont passés à côté de la mission du FNDC. Nous membres fondateurs, l’avions doté d’un objectif, qui est celui de défendre la Constitution en vigueur qui est toujours l’indicateur de base de tous les partis d’ADC-BOC », a-t-il rappelé.
Conakry, Faya Eloi kamano pour lolaplus.org