En moins d’un an, un deuxième coup d’Etat s’est produit au Soudan, en Afrique du Nord, renversant le régime en place. L’acte est décrié par certains acteurs de la sous-région, comme l’opposant Bah Oury.
Le président de l’URDG, a fait une invite à l’Union africaine et à la CEDEAO sur ce qui se passent au Mali et au Soudan. A cet effet, Bah Oury a rappelé que les régimes politiques issuent des transitions politiques sont des plus fragiles et des plus difficiles.
« Par nature, ce sont des régimes de cohabitation nationale. Les soubresauts des transitions politiques au Mali puis au Soudan, illustrent cette réalité. Les régimes déchus veulent rester », dira le politique.
Selon Bah Oury, les organisations sous-régionales (UA et CEDEAO), doivent faire tout pour ne pas tomber dans la fragilisation de la paix dans ces pays.
« D’où des tentatives de limitation des portées du changement ou de restauration de l’ordre déchu. L’UA de Moussa Faki et la CEDEAO de Nana Akufo Addo, doivent prendre conscience des alertes du Mali et du Soudan pour prévenir des retours en arrière, préjudiciables à la paix.»
Amara Sylla