Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), réunis dimanche à Abuja, ont fixé un ultimatum d’une semaine aux putschistes au Niger pour restaurer l’ordre constitutionnel, soulignant ne pas exclure un « recours à la force ».
La Cédéao a notamment demandé « la libération immédiate » du président Bazoum et le « retour complet à l’ordre constitutionnel en République du Niger », selon les résolutions lues à la fin de ce sommet extraordinaire présidé par le chef d’Etat du Nigeria Bola Tinubu.
Si ces demandes ne « sont pas satisfaites dans un délai d’une semaine », la Cédéao « prendra toutes les mesures nécessaires » et « ces mesures peuvent inclure l’usage de la force », selon ces résolutions.
Voici les grandes décisions de la réunion spéciale…
1) BAZOUM est le président légitime et élu reconnu par la CEDEAO. Seuls les actes de BAZOUM et ses représentants sont reconnus par la CEDEAO
2) La CEDEDAO Condamne du coup d’Etat dans les termes les plus forts
3) la CEDEAO exige la Libération et restauration du chef d’Etat du Niger
4) rejet d’une aide éventuelle la démission de Mohamed BAZOUM
5) Pour Mohamed BAZOUM est un otage ainsi que sa famille. Mohamed BAZOUM
6) Ultimatum d’une semaine pour que l’ordre constitution soit rétablie. Usage de la force possible si pas de résultat dans une semaine Chef d’etat majors de la CEDAO vont se réunir en urgence.
7) Condamnation des soutiens
8) Envoi d’un émissaire de la CEDEAO
9) Effets immediats fermeture des frontières, plus de vols en direction du Niger, plus de transactions commerciales avec le Niger
10) plus de transaction énergétique
11) gels des avoirs bancaires
12) suspension du NIGER de la banque de développement ouest
13) interdiction de voyages dans la CEDEAO des militaires et de toute personnes supportant ce coup d’Etat
Sommet