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Saturday 2 November 2024

Coronavirus : le représentant de l’OMS apprécie la gestion effectuée par la Guinée

La pandémie de coronavirus avec ses différentes variantes persiste en Guinée et dans les pays voisins. Cependant, les autorités guinéennes sont quand-même parvenu à adopter des stratégies permettant au pays de faire face énergiquement à la maladie, selon un constat de l’organisation mondiale de la santé (OMS), à travers son représentant résidant à Conakry.

Le professeur Georges Alfred Ki-zerbo a fait savoir aux médias que le gouvernement guinéen et les autorités sanitaires ont dû apprendre en cheminant.«je pense qu’il y a eu un leadership important, parce que les instances ont été placées à haut niveau avec un comité interministériel. Il y a aussi une approche fondée sur des bases factuelles qui a été relativement suivie avec la mise en place d’un Conseil scientifique. Je crois que la coordination des partenaires a été aussi assez bonne autour de l’ANSS, du plan de riposte », a signalé l’expert de l’OMS.

La gestion de la pandémie est un acte complexe, reconnaît le représentant de l’OMS en Guinée.

« C’est vraiment une question qui est complexe, qui a plusieurs dimensions, pas seulement la dimension sanitaire. Vous avez vu les mesures aussi sociales qui avaient été prises pour atténuer l’impact de la maladie sur les ménages, sur les petites et moyennes entreprises, il y a des secteurs de développement qui ont beaucoup souffert. Le secteur culturel, on en parle actuellement, le secteur touristique qui a aussi pris de plein fouet depuis longtemps », poursuit-il.

Pour pouvoir endiguer la maladie et ses impacts, ce haut cadre du système des Nations Unies souligne que des collaborations transfrontalières sont non seulement nécessaires, mais aussi, les autorités doivent penser à la situation des communautés vulnérables qui ont d’autres préoccupations de subsistance au lieu des mesures sanitaires.

Professeur Georges Alfred Ki-Zerbo estime enfin que des organisations comme les communautés économiques régionales et sous régionales doivent s’impliquer, « parce qu’aucun pays seul ne peut résoudre la question. On est dans un monde interdépendant et globalisé. Donc, il faut vraiment continuer avec cette approche et s’assurer qu’on pense à la protection des communautés, surtout les plus vulnérables qui ont tellement d’autres problèmes de subsistance, de survie parfois. Donc, il faut balancer les mesures nécessaires à l’urgence sanitaire avec aussi la survie et les moyens de vivre des gens. »

Abdoul Condé

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