Quinze places sont accordées à la classe politique guinéenne dans le futur conseil national de transition.
Les coalitions politiques comme l’ANAD ont reçu 4 places tandis que le RPG ARC-EN-CIEL et ses alliés ont aussi obtenu 4 places. Le reste a été reparti entre les autres coalitions.
L’acteur politique Mamadou Sylla, président de l’Union Démocratique de Guinée et membre de la CORED ainsi que Dr Faya Millimouno de la Coalition des Partis pour la Rupture et autres ne sont pas d’accord après la répartition qui a pris fin hier lundi 22 novembre 2021.
Pourquoi sont-ils divisés et qu’est ce qu’ils veulent ? Lolaplus a tenté d’en savoir plus.<< Hier lundi, moi Daniel Kolié, membre de la coalition des partis pour la rupture qui regroupe 15 partis politiques, j’ai quitté la salle où se passait les négociations. J’ai été choqué par la façon dont la classe politique a procédé à la répartition des quinzes places qui lui sont accordées au futur conseil national de transition>> s’est indigné Daniel Kolié.
Mamadou Sylla de la CORED s’est lui aussi retiré du processus qu’il a trouvé ambiguë dès le départ. Il reproche à Ousmane Doré qui l’a conduit de s’être autoproclamé médiateur.
<< Être représenté au CNT ou pas, je ne suis plus intéressé. Je souhaite simplement une transition réussie pour mon pays. Mon combat est la conquête du pouvoir au futures élections présidentielles>> précise le président du l’union démocratique de Guinée UDG, membre de la CORED.
Tout semblait pourtant bien aller jusqu’à la création de l’intercoaliation, où chaque acteur parlait d’union sacrée au sein de la classe politique guinéenne. Le rêve s’est transformé en cauchemar. À date, c’est le ministère de l’administration du territoire qui devra trancher quant à la représentation de la classe politique au CNT.
Moustapha Tonguiano