À ce 74e jour du conflit armé internationale en Ukraine, les combats sont intenses sur le site de l’aciérie d’Azovstal à Marioupol. Cette aciérie demeure la seule dernière poche de résistance où ont été retranchées les forces ukrainiennes avec les populations civiles depuis plusieurs semaines.
Dans l’obligation de respecter la quatrième Convention de Genève sur le droit international humanitaire, l’ONU avait négociée avec la Russie et la Croix-Rouge l’ouverture d’un couloir humanitaire. « À Moscou, j’ai demandé instamment l’ouverture d’un corridor humanitaire sûr et efficace pour permettre aux civils de se mettre en sécurité depuis l’usine Azovstal», avait rapporté le Secrétaire général António Guterres.
La Russie avait accepté l’instauration d’un cessez-le-feu. « Les forces armées russes vont ouvrir un couloir humanitaire de 8 heures à 18 heures heure de Moscou (une heure de moins à Paris) les 5, 6 et 7 mai à partir du site de l’usine métallurgique Azovstal pour évacuer des civils », avait déclaré le ministère de la Défense. « Sur cette période, les forces armées russes et les unités de la République populaire du Donetsk vont cesser le feu et les hostilités unilatéralement », a-t-il poursuivi
La mise en place de ce couloir humanitaire sous l’égide de l’ONU et du Comité international de la Croix-Rouge, avait permis à tous les civils de quitter le site. « L’ordre du président (Volymyr Zelensky)a été exécuté: toutes les femmes, tous les enfants et toutes les personnes âgées ont été évacués d’Azovstal. Cette partie de la mission humanitaire à Marioupol est accomplie », avait déclaré Iryna Verechtchouk, la vice-Première ministre ukrainienne.
Compte tenu de l’objectif visé par la Russie, les autorités ukrainiennes craignent la reprise de l’offensive sur Marioupol le 9 mai, jour de la victoire sur l’Allemagne nazie.
Nous y reviendrons !
Pépé François Haba (habapf@gmail.com)
Correspondant de LolaPlus en Amérique