Aujourd’hui, le long des embouteillages sont de plus en plus envahis par les marchands ambulants. Malgré qu’ils soient exposés à toutes sortes de danger, ces femmes et hommes passent tout le temps à se faufiler entre les véhicules, faisant des vas-et-vient, à la recherche des clients. Ces marchandises se vendent avec de gros risques.
Une activité quotidienne très risquée, mais qui reste la bonne pour subvenir aux besoins des familles pour certaines personnes .
Consciente du danger qu’elle court, N’namari Camara, vendeuse des fruits et assiettes, affirme que braver ces risques pour avoir des gains n’est pas facile : « une fois que je suis entre les voitures, je sais que je cours un grand risque, mais comme je n’ai pas le choix. Ça fait des années je le fais. Et ça marche bien pour moi. Je ne peux pas m’asseoir sur place, parce que je gagne beaucoup plus quand je marche. Il y a des journées où on gagne moins de clients, mais avec tout ça je rentre toujours avec quelque chose petite soit-elle>> affirme t’elle
Pour sa part, Amadou Barry, vendeur des portes clés et raclettes,
<<lorsque je venais de commencer la vente au milieu de ces engins roulants, j’ai directement pris goût en moins d’une semaine. Dans les marchés, la vente n’est pas comme ça. En plus nous n’avions pas où s’asseoir, c’est pourquoi. Il est vrai qu’on cours de gros risques, les conséquences sont aussi énormes, mais il te faut vraiment être brave pour pouvoir affronter tout ça. Moi qui vous parle comme ça, j’ai été deux fois victimes d’accidents, mais comme c’est devenu un endroit propice pour nous, on ne pourra que minimiser les risques pour mieux se concentrer>> explique t-il
Nsira Sylla