L’appel à la manifestation lancée par l’UFDG et l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique (ANAD) n’a été que partiellement suivi à Conakry. Si les activités socioéconomiques ont été fortement paralysées dans la commune de Ratoma, fief de l’opposition, le reste de Conakry est presque resté animé comme d’habitude.
Ce mardi, il y avait deux Conakry. Dans l’une – les communes de Matoto, Matam et Kaloum –, les citoyens ont paisiblement vaqué à leurs occupations habituelles.
Dans l’autre – la commune de Ratoma et une partie de Dixinn –, la plupart des boutiques et magasins sont restés fermés par crainte des pillages qui ont souvent accompagné les manifestations politiques. Dans cette partie de Conakry, la circulation routière est restée moins dense depuis la matinée. De Kagbélen Carrefour en passant par la T5 jusqu’à Hambdallaye, d’impressionnants dispositifs sécuritaires sont visibles çà et là.
Après une trêve d’une semaine, l’UFDG et l’ANAD ont appelé à la reprise des manifestations de la rue pour réclamer « la victoire » de Cellou Dalein à l’élection présidentielle du 18 octobre dernier.
Faya M’bella LENO