Le collectif pour le soutien à Amadou Diouldé Diallo (COSADD) a tenu une conférence ce lundi 29 mars 2021. Au cours de cette rencontre, il a annoncé une marche, le mercredi prochain à Conakry.
Cette marche dite pacifique partira de la Bourse du travail en passant par le Musée de Sandervalia, Mosquée sénégalaise, le Carrefour de la Banque centrale pour aboutir au ministère de la Justice.
L’objectif d’après le collectif, est de dénoncer la détention préventive du journaliste Amadou Diouldé Diallo. « Nous ne demandons pas un traitement de faveur, c’est l’application de la loi, parce que même s’il est reconnu coupable par supposition, il ne peut pas être condamné au-delà d’une amende maximum de cinq millions de francs guinéens. Et l’idée de dépénaliser les délits commis par voie de presse c’est d’éviter que tout citoyen, pas juste les journalistes, qui est reproché d’avoir commis un délit par voie de presse, soit envoyé en prison. Le journaliste comme tout autre citoyen, est soumis à l’autorité de la loi. Quiconque viole la loi, il faut que la personne s’attende à ce qu’elle soit sanctionnée. Mais cette sanction doit être dans la limite qui est prévue par les dispositions qui sont en vigueur dans notre pays », a expliqué Me Thierno Souleymane Baldé, l’avocat du journaliste.
Il a toutefois précisé que la requête à loi L002 ne favorise point la promotion de l’impunité. Elle permet par contre aux journalistes de travailler correctement sans être inquiété, et contraindre le judiciaire à ne pas aller au-delà des dispositions légales.
Sirani Diabaté