Des voix se lèvent contre le Secrétaire Général de l’autre faction du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), suite à sa récente sortie médiatique. Le camarade Aboubacar SOUMAH, s’exprimant par rapport au rejet de la cotisation du SLECG par l’IE, est allé loin en accusant Dame Kadiatou BAH, aussi secrétaire générale de l’autre version du SLECG d’être à l’origine de ce refus et que celle-ci aurait des ‘’copins’’ dans les organisations syndicales internationales.
Des accusations qui font grincer les dents dans la cité notamment, chez des organisations de défense et de protection des droits des femmes. Elles estiment que le général SOUMAH, a fait une communication ‘’ratée’’ car disent-elles, la femme mérite respect et considération.
Au cours d’une interview accordée ce Mardi 09 Juillet 2019 à votre quotidien en ligne, la présidente du Réseau des Organisations Féminines de Guinée (ROF-GUINEE) Mme Fatoumata KABA, a condamné avec la dernière énergie, les violences verbales de SOUMAH à l’encontre de la camarade Kadiatou BAH.
Selon elle, la lutte syndicale devrait être un combat d’idées et non une atteinte à la vie privée des femmes.« Aujourd’hui, je suis choquée et indignée par rapport aux propos tenus par Aboubacar SOUMAH à l’encontre de la Dame Kadiatou BAH secrétaire générale du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée. Si ce combat était strictement syndical, le ROF-Guinée pouvait rester à l’écart de ce débat. L’on se pose la question d’ailleurs, si les relations intimes supposées ou réelles ont un quelconque lien avec une lutte syndicale », s’interroge la présidente du ROF-Guinée.
C’est pourquoi dit Mme Fatoumata KABA, le Réseau des Organisations Féminines de Guinée reste prête à soutenir Kadiatou BAH pour la suite du combat lié à cette affaire. « A la place des attaques, les hommes devraient plutôt encourager les femmes dynamiques qui se battent pour le bonheur de notre cher pays la Guinée. Raison pour laquelle, nous resterons fidèles à la défense de la secrétaire générale du SLECG face aux discriminations et accusations infondées dont elle a été victime ce, pour bannir les violences faites aux femmes en république de Guinée», a déclaré Dame Fatoumata KABA.