Le Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts à travers la Direction Nationale de la Gestion Côtière en Guinée avec l’appui financier du PNUD, a organisé ce mercredi 26 Juin 2019 à Conakry, un atelier de Concertation sur la problématique de la Gestion Côtière en Guinée. La démarche vise à échanger avec les acteurs concernés et surtout de réfléchir sur des stratégies liées à la gestion des côtes guinéennes afin de lutter contre l’occupation anarchique de ces zones.
S’adressant aux participants, le représentant adjoint du PNUD en Guinée Eloi M. Kouadio IV, a déclaré que son institution est prête à accompagner ces genres d’initiatives:
« Selon des études menées, il y a une perte de terres agricoles de l’ordre de 60%
avec les scénarios les plus pessimistes mais aussi de 37% avec les scenarios optimistes. Plus de trente mille(30.000) hectares perdus empêchant l’atteinte des objectifs du Développement Durable particulièrement ceux relatifs à la sécurité alimentaire et l’approvisionnement en eau de qualité.
C’est pour toutes ces raisons que le PNUD a appuyé le Gouvernement guinéen pour l’élaboration et la mise en œuvre de politiques nationales sur l’environnement, des stratégies nationales sur le changement climatique, des plans d’action (PANA et PNA),de programmes et projets (renforcement de la résilience et adaptation au changement climatique des zones côtières vulnérables, système d’information climatique et l’alerte précoce….) visant à renforcer la résilience des communautés face au changement climatique», a indiqué M. Kouadio IV..
Dans son discours de circonstance, le représentant du Ministre d’Etat, ministre de l’Environnement des Eaux et Forêts Seydou Bari Sidibé a remercié le partenaire financier pour la réussite dudit projet. Selon le représentant du ministre, la zone côtière et le plateau continental de l’espace maritime guinéen représentent à la fois un écosystème côtier et marin d’une importance notoire. Ceci parce qu’il est doté de ressources halieutiques considérables, de réserves de gaz, de minéraux précieux et a un fort potentiel touristique, rappelle Seydou Bari Sidibé.
Par ailleurs il soulignera que cela constitue surtout un réservoir important de diversité biologique, une source majeure de moyens de substance, de biens et services pour la croissance économique des communautés, a estimé le représentant du ministre guinéen de l’Environnement des Eaux et Forêts.
Pour conclure, il dira en outre que « ce sont des milieux riches et attrayants par la diversité des écosystèmes côtiers comme les forêts de mangroves, les marais et marécages, et les cours inférieurs des fleuves et rivières, les industries… La forte pression démographique et le flux d’activités économiques qui s’y développent, ont entraîné une dégradation des zones côtières de notre pays et un épuisement des ressources vivantes », regrette-il.
Conakry, Fallo Fandou pour www.lolaplus.org