L’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique (ANAD) et l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG), ont appelé ce jeudi, 03 décembre 2020, à une journée de ville morte. Cette décision concernait selon les organisateurs, les cinq (5) communes de Conakry, Coyah et Dubréka. La démarche s’inscrit dans le cadre de la dénonciation des ”fraudes” lors du dernier scrutin présidentiel mais aussi et surtout réclamer toujours la victoire de Cellou Dalein Diallo. A Conakry, le mot d’ordre a été suivi sur la route le prince contrairement aux autres axes routiers de la capitale.
Tôt ce jeudi matin, nous voici au rond-point de la Cimenterie, un quartier situé sur le Prince dans la commune urbaine de Dubréka. C’est ici commence notre constat.
Le grand carrefour pris d’assaut par les forces de l’ordre et de sécurité. A côté, se trouvent des citoyens qui vaquent à leurs préoccupations habituelles.
De là, direction Lansanayah Barrage, sur l’autoroute Fidel Castro, dans la Commune de Matoto. A cet endroit, les mêmes réalités se font ressentir. De Lansanayah barrage à Tombolia rond-point, en passant par Dapompa, des dispositifs sécuritaires sont visibles.
Il est 11h, faisons une escale à Wanindara. Une zone de tensions aux yeux de plusieurs observateurs.
Tout d’abord, on remarque la présence massive des forces de l’ordre tout au long des carrefours de grands axes pour des irrégularités éventuelles. Sur ce tronçon, boutiques et magasins fermés par endroit, les points de prestation de services quasi fermés, même-si les stations d’essence fonctionnent.
La circulation routière quant à elle, n’a pas connue son rythme habituel, mais néanmoins on constate la présence des taxis moto et quelques véhicules qui assurent le transport des citoyens qui vaquent à leurs occupations.
Une heure après, la suite du constat nous amène au carrefour Cosa. Là aussi, on constate présence d’un dispositif sécuritaire. La circulation est au ralenti.
De passage, faisons clin d’œil sur la corniche Nord, cette autre voie qui mène au centre administratif Kaloum. Contrairement à la route le Prince, ici les activités économiques tournent près qu’à la normale. La circulation routière présente son rythme habituel. Les magasins et les boutiques sont ouverts. Les citoyens vaquent tranquillement à leurs affaires. Les institutions bancaires et autres services fonctionnent normalement.
Faya M’bella LENO, pour lolaplus.org