A quelques jours des fêtes de fin d’année 2020, les différents marchés de la capitale, connaissent un taux de fréquentation élevé, ainsi que la variation de certains articles nécessaires. Tel est le constat fait, ce jeudi, 24 décembre 2020 par un de nos reporters basés à Conakry. Avec des passages rétreints, pagnes, chaussures, et autres articles étalés, les marchés de la capitale Conakry, changent de posture pendant ces derniers jours de l’année 202. Selon notre constat, ces moments sont mis à profit par la plupart des Conakrykas, pour bien préparer ces périodes tant attendues, même si l’on constate la variation des prix des denrées de première nécessité.
Interrogée, Adama CAMARA, vendeuse de pagnes au marché ENTAG, dans la commune de Matoto, retrace les prémices de ce phénomène de variation de prix sur le marché guinéen.
‹‹ Vous savez, cette variation ne se situe pas à notre niveau. Nous prenons avec les grossistes, qui nous disent souvent que les prix ont variés depuis le lieu de production, surtout avec l’avènement de Coronavirus. A notre tour, on aura pas d’autre choix que de les varier. Si par exemple, tu achetais un pagne à 200 mille l’année dernière, tu ne pourras pas acheter le pagne au même prix cette année ››, a-t-elle expliqué, tout en rappelant que les prix varient en fonction des années et circonstances.
Sac en main, cherchant un terrain d’entente avec sa cliente, Hélèna ZOUMANIGUI veut se procurer de la mèche communément appelé ”Rasta”.
‹‹ Tout est cher actuellement. Pendant la fête de Ramadan passée, on avait acheté la mèche pareille à 80.000fg, mais aujourd’hui, il dit qu’il faut 110.000fg ››, s’est-elle indignée.
Comme elle, Aly CAMARA, se plaint des mêmes raisons. Il veut une une paire de chaussures. ‹‹ En tout cas, c’est cher ››, l’on pouvait l’entendre dire, au cours de leur conversation.
Faya M’bella LENO