Pour éclairer la lanterne des uns et des autres sur les résolutions issues du cadre de dialogue inclusif en Guinée, la COPAD à travers le parti RGT de Ousmane Dady Camara a organisé, lundi 20 mars 2023, une rencontre d’échanges avec la population à la base pour vulgariser les 35 points de résolution à son siège sise à Matoto.
Cette vulgarisation a été tenue par la COPAD au siège du parti RGT dans la commune de Matoto,
Lors de son intervention, Ousmane Dady Camara, président du parti RGT et de la coalition COPAD est revenu sur les motifs de cet atelier de vulgarisation.« Bien que les facilitatrices aient déjà mis un plan d’action avec tous les participants de ce dialogue dans les 33 préfectures, nous avons jugé utile aussi de toucher beaucoup plus de personnes en organisant cet atelier pour informer davantage nos populations. Car, ce cadre de dialogue est fait pour tout le monde, pour que les Guinéens aillent dans la même direction. C’est pourquoi, les 35 points ont été débattus en commun accord. Ils ont été accordés. Ceux qui ne sont pas encore là peuvent venir apporter leur grain de sel. En tout cas ce qui reste clair, le président Mamadi Doumbouya ne sera pas candidat et aucun membre du gouvernement ne sera candidat aux élections prochaines », dit-il. Présent à cet atelier de vulgarisation, le président du parti RMPG Bella Kamano, membre de la coalition ATAL est revenu sur quelques résolutions
« Le cadre a demandé que le recensement soit fait, car on n’attendra pas que le recensement général soit fait pour aller aux élections. Cela a été accepté et adopté par les coalitions et membres de la société civile qui étaient présents. Il faut préciser que ce recensement général se fera pendant 10 ans selon les dispositions du fonds mondial de la population. Mais comme je l’ai dit tantôt on n’attendra pas celui-ci pour aller aux élections mais plutôt la fin du RAVEC, le recensement à vocation administrative et d’état civile parce que celui-ci nous permettra d’avoir le fichier électoral. Ensuite nous avons demandé au gouvernement que les dossiers d’état civil soient gratuits dans notre pays. C’est-à-dire, les cartes d’identité, les extraits d’acte de naissance, les certificats de nationalité, les casiers judiciaires etc. Nous avons aussi demandé que tout le monde soit associé à l’élaboration de la nouvelle constitution y compris les journalistes. Nous avons également demandé que le poste de première dame soit institutionnalisé, que les détournements soient éradiqués et que les candidats qui s’autoproclament victorieux après les élections soient poursuivables. Enfin, on a exigé qu’il y ait des débats en langues nationales entre les candidats lors des campagnes », déclare-t-il
N’sira Sylla