Ce jeudi, 26 novembre 2020, l’observatoire Rencontre Africaine des Droits de l’Homme (RADHO), a animé une conférence de presse à la maison commune des journalistes, sise à Kipé dans la commune de Ratoma. Il était question pour ce collectif, de présenter la conclusion d’une l’étude menée sur des personnes à risque d’apatride sur le territoire guinéen. Sur une période de trois mois, l’enquête a essentiellement porté sur Conakry ainsi que la préfecture de Forécariah. Le coordinateur de l’observatoire Rencontre Africaine des Droits de l’Homme en république de Guinée (RADHO-Guinée), a rappelé le pourquoi, du choix des deux villes.
« Généralement, nous avons pris Conakry pour première cible. Après la capitale, nous sommes partis à Forécariah parce que, ça coïncidé à un déplacement massif des Sierra-léonais en mars 2017 suite à une persécution nuitamment par des forces de l’ordre qui se sont finalement retrouvés sur le territoire guinéen. Et, nous avons un partenariat avec la CM, qui nous a orienté vers là-bas pour soutenir ces personnes qui sont beaucoup exposées que ce qui ont déjà duré ici. Effectivement, ces personnes étaient vraiment exposées à ce risque », rappelle Moussa SAMORA
La notion d’apatride reste différente de celle de réfugié. M.SAMORA tente de préciser : « un apatride, c’est celui-là qui est sans nationalité et un réfugié, c’est cette autre personne qui quitte son pays ou sa région pour fuir un danger »», a-t-il défini avant de préciser que, « leur enquête n’a révélé aucun cas précis en République de Guinée, mais des personnes potentiellement exposées, c’est-à-dire , des personnes qui sont là depuis plus de dix ans. Non seulement elles n’ont par inacceptation d’intégrer la nationalité guinéenne, non plus accepter de se retourner dans leur pays d’origine, mais qui étaient là dans l’espoir d’être réinstaller dans les pays occidentaux comme le faisait, dit-il HCR vers des années 90 jusqu’en 2000 ».
Devant les hommes de médias, Alpha Mamadou DIALLO, Conseiller juridique de l’observateur RADHO-Guinée, a mentionné les conséquences liées à ce phénomène en tant qu’être humain.
« Essentiellement, les personnes à risque d’apatride se retrouvent parmi des gens, qui n’ont aucun lien juridique avec un Etat, autrement dit, ils ne possèdent aucune nationalité. Et lorsqu’une personne n’a pas, la nationalité, généralement elle n’a pas droit à certains privilèges vis-à-vis de l’Etat », a-t-il expliqué.
Faya M’bella LENO ,pour lolaplus.org