Les victimes et parents des victimes commémorent la date du massacre effectué à Conakry, le 28 septembre de chaque année, en Guinée. Cette année, aucun mouvement de rassemblement n’a regroupé les citoyens qui se sentent concernés. Mais une conférence de presse a été animée par l’Association des Victimes, Parents et Amis(AVIPA), ce mardi.
Ce massacre a provoqué la mort de plus de 100 personnes, plusieurs femmes violées et un nombre presque indéfini de portés disparus, selon les organismes internationaux.
12 ans après, 400 victimes ont été accompagnées devant le pool des juges d’instruction et l’inculpation de 13 hauts responsables militaires de la junte au pouvoir à l’époque, à la tête, le capitaine Moussa Dadis Camara.
«Au niveau de la procédure, après l’ordonnance de renvoi, 11 personnes sont présumées auteurs des crimes qui ont été perpétrés au stade de Conakry et qui sont en attente de jugement depuis 2017», martèle Me Alpha Amadou DS BAH, responsable des questions juridiques à l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme (OGDH).
Sirani Diabaté