En 2019, la Guinée a adopté et promulgué un code civil révisé, possédant 1636 articles. Mais de nos jours, les citoyens semblent mal informés sinon, non informés de sa nécessité.
En face des médias ce mardi 22 juin, des organisations de défense des droits humains ont présenté leurs ambitions de procéder à la vulgarisation dudit code civil. La démarche, selon les membres de ces structures, vise à permettre aux populations de prendre connaissance du contenu de ce nouveau code civil.
Ainsi, ces structures comptent, à travers des canaux de communication notamment les médias et les réseaux sociaux, d’atteindre le maximum de personnes dans en Guinée.
« L’objectif, c’est ce que nous allons lancer sur les réseaux sociaux, nous allons avoir un partenariat avec les radios rurales et évidemment avec les radios privées aussi et la presse en ligne avec les départements concernés pour vulgariser au maximum ce code civil. Malheureusement si nous ne connaissons pas nos droits nous ne pouvons pas les réclamer encore moins les défendre. Depuis octobre 2019, ce code civil a été adopté et promulgué mais force est de constater malheureusement, il suffit d’aller dans certaines mairies lors des célébrations de mariage pour constater qu’il y a encore certains agents de l’état civil qui utilisent l’ancien code civil. Aujourd’hui, il y a des divorces, vous allez demander par exemple la garde des enfants, il y a beaucoup de nos concitoyens qui continuent encore à soulever les articles de l’ancien code civil. On parle de la déclaration de naissance, beaucoup de personnes ne savent pas que la maman peut aller déclarer la naissance de son enfant ce qui était interdit dans l’ancien code civil, c’est pourquoi nous avons décidé de lancer cette campagne de sensibilisation pour faire connaître le contenu du code civil », a expliqué Souleymane Sow, le coordinateur d’Amnesty-Guinée.
Sirani Diabaté