A travers une plénière tenue ce mercredi, 27 juillet 2022 à l’hémicycle, les conseillers nationaux du CNT ont voté l’examen et l’adoption du document de programmation budgétaire pluriannuelle 2023-2025. Ce, en présence du premier ministre par intérim, les ministres du budget et d’autres membres du gouvernement.
Après lecture du rapport de la séance préparatoire tenue le week-end dernier, il ressort que les dépenses publiques connaîtront une hausse dans les années à venir. C’est pourquoi, dans sa communication, le ministre du budget, Moussa Cissé a fait savoir que « Les grandes lignes de ce cadrage reposent sur les éléments suivants : La réduction d’un taux de croissance du PIB de 5,6% en 2023 ; 6,2% en 2024 et 2025 ; Une maîtrise du taux d’inflation (moyenne annuelle) à hauteur de 10,2% en 2023 ; 9,8% en 2024 et 8,2% en 2025 ; Un taux de pression fiscale hors mesure nouvelles supérieur à 13% et notamment de 13,90% en 2023 ; Un taux de change stabilisé à 9 751 GNF pour 1 dollar en 2023 ; 9 749 en 2024 et 9 745 en 2025. Sur la base de ces hypothèses, les recettes et dons vont s’accroître de 19,4% en moyenne annuelle sur la période pour atteindre 29 642,55 Mds en 2023, 33 792,92 Mds en 2024 et 39 098,56 Mds en 2025. Elles sont composées à plus de 82% par des recettes fiscales. Les projections pour les trois (3) régies financières s’élèvent à 89 709,94 Mds avec un taux d’accroissement moyen de 11,72%. Les contributions respectives sont de 48,93% par la direction générale des Impôts, 43,79% pour la direction générale des Douanes et 7,28% pour la direction générale du Trésor et de la Comptabilité Publique”, dit-il
Après les interventions des rapporteurs des différentes commissions, le président du CNT, Dr Dansa Kourouma a tenu à préciser que ce document n’est qu’un outil d’orientation des dépenses publiques
A cet effet, ces honorables ont, à l’unanimité, ont voté ce document qui sera un guide économique.
N’sira Sylla