Alors qu’il était censé poursuivre ses soins médicaux en Tunisie suite à son malaise à la maison centrale de Conakry où il était détenu, le secrétaire exécutif de l’UFR Cheikou Yaya Barry, séjourne en Guinée-Bissau avec d’autres acteurs sociopolitiques. Il a été perçu lors de la rencontre d’une délégation conduite par Cellou Dalein Diallo et le président en exercice de la CEDEAO Umaru sisoko Embalo.
Ce mardi 27 décembre, le ministre de la Justice Alphonse Charles Wright a versé sa colère noire face à cette situation étonnante. « Les autorités judiciaires ont été surpris de voir l’inculpé (Saikou Yaya Barry) sous d’autres cieux. D’où la question de son état réel de santé. Pour la cohérence de la politique pénale, les services compétents tireront les conséquences du droit dans le strict respect de la loi. » S’est-il exprimé.
De poursuivre, le ministre Charles revient sur les efforts fournis par le Gouvernement avant son évacuation en Tunisie. « Bien avant cette décision d’évacuation sanitaire sur la Tunisie, le département de la justice et des droits de l’Homme, compte tenu de l’état de santé dégradant de M. Saikou Yaya Barry, avait pris en charge ses frais médicaux au niveau des hôpitaux Ignace Deen et Sino-guinéen.
Je me suis personnellement rendu à son chevet pour m’enquérir de son état de santé qui, à l’époque, nécessitait cette mesure d’évacuation sanitaire. Cette mesure a été prise sur la base de la requête formulée par le pool d’avocats représenté par Me Salifou Béavogui. Si son état de santé ne nécessitait plus son maintien médical en Tunisie, il avait le devoir d’aviser les autorités judiciaires pour faciliter son retour au pays avec le respect de l’ensemble de ses droits. » A-t-il regretté
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