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Sunday 27 October 2024

Cellou Dalein Diallo est-il futur Président de la République ? Un cadre de l’UFDG dévoile le secret.

L’absence prolongée du Président de l’Union des Forces Démocratique de Guinée “UFDG” est diversement commentée par des Guinéens. Si certains estiment que Cellou Dalein est en exil pour ne pas se livrer à la justice Guinéenne à travers la CRIEF qui pourrait l’écarter dans les prochaines échéances électorales, pour d’autre, l’UFDG est une institution qui ne se résume pas à une personne.

C’est bien le cas du responsable de la cellule de communication de cette formation politique Joachim Baba Millimouno. Lors d’une interview accordée à notre rédaction, il a signifié que l’absence du numéro 1 de l’UFDG n’a aucun impact négatif sur le fonctionnement du parti.

« C’est malheureux de résumer la politique à des personnes. Pour notre part, << UFDG »>, les partis politiques ce sont des institutions qui ne devraient pas s’identifier, ni se résumer à une personne. Aujourd’hui nous avons notre leader qui se trouve être à l’étranger, et il faut distinguer être à l’étranger et être en exil. On a vu dans d’autres pays où les leaders politiques sont restés en dehors du pays et gagner les élections, on a même vu d’autres gagner en étant en prison. Alors il ne faut pas résumer le débat à cela. Nous nous pensons que la justice d’aujourd’hui, elle ne suffit pas. Il n’est pas seul “Cellou Dalein Diallo” il y a des guinéens qui ont saisi la justice parce qu’ils se sont sentis lésés par le CNRD, dans les actions de récupération des biens et domaines de l’Etat ; Ils ont saisi la justice en espérant que cette justice qu’ils annonçaient être la boussole de la transition, serait juste. Mais elle se trouve être malheureusement instrumentalisée » a-t-il dénoncé avant d’exprimer sa désolation par rapport aux exactions des autorités militaires au pouvoir depuis le 5 septembre

<< Neufs morts depuis quelques mois seulement, alors qu’on nous avait garanti que personne ne mourrait désormais dans ce pays pour ses opinions ; on nous a promis que personne n’irait en exil en raison de ses opinions ; on nous a rassuré que personne n’irait en prison en raison de ses opinions; or, aujourd’hui nous avons des responsables du FNDC, pour s’être opposés aux méthodes de conduite de la transition, ils se retrouvent aujourd’hui en prison. Il y a des anciens dignitaires qui se retrouvent en prison sans jugement. Alors, si nous pouvons apprécier la création de la CRIEF, je vous le dis bien, si nous pouvons saluer, si nous pouvons nous réjouir de la création de cet instrument-là, pour la moralisation de la gestion de la chose publique, il faut oser dénoncer ses méthodes. Ce n’est pas une question de personne ! Que dit la loi ? Vous ne pouvez pas arrêter un individu, le mettre en prison, et le garder au-delà de quarante jours, quatre-vingt jours, quatre mois, cinq à six mois sans le juger ni le condamner. La loi est contre ça ! Donc aujourd’hui, il faut demander la libération de kassory Fofana, de Mohamed Diané, de tous les détenus politiques, mais aussi de toutes les personnes qui, dans le cadre de la moralisation de la gestion de la chose publique sont en prison, pour des faits présumés de corruption, de blanchiment de capitaux… si les faits ne sont pas prouvés. Il n’y a pas de jugement, alors il faut les libérer purement et simplement >> a martelé Joachim Baba Millimouno

N’Sira Sylla

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