Pour un retour à l’ordre constitutionnel, après deux années de la conduite de la transition par le CNRD, plusieurs acteurs socio-politiques commencent à avoir le doute quant au respect du délai de 24 mois.
Contrairement à certains leaders politiques, l’honorable Boubacar Siddighy Diallo président du parti de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), est loin d’être septique par rapport au glissement du délais de la transition.
D’après lui, il aura belle et bien un glissement de chronogramme à la fin des 24 mois convenus entre la CEDEAO et le CNRD.
<<Ce qui est évident c’est que il y aura glissement. Maintenant si les acteurs se réunissent pour évaluer la responsabilité des uns et des autres par rapport à ce glissement et remédier rapidement, le glissement ne sera pas substantiel. Mais s’ils se mettent à venir à se rapporter, s’insulter dans l’irresponsabilité, alors le glissement va être important. Mais nous à l’UMP, c’est pas notre problème de glissement, nous notre problème avec le CNRD c’est de justifier ces actes de refondation. Ils font des routes c’est très bien, ils ont la CRIEF c’est très bien, ils récupèrent les biens publics c’est top, parce que ça fait partie de notre programme de gouvernance. Donc si il y a d’autres projets qu’ils peuvent activer et démultiplier, essayer de promouvoir l’emploi jeunes et appuyer les groupements pour produire, pour qu’on atteint notre suffisance alimentaire, nous c’est ce qui nous préoccupe>>, a-t-il fait savoir
À en croire Boubacar Siddighy Diallo, s’il y aura glissement du délais de la transition, ce n’est pas au CNRD qu’on va accuser.
<<Maintenant la question de délais, ceux qui avaient l’intérêt à les voir partir rapidement et qui ont invité la communauté internationale, qui ont pris les engagements mais ils n’ont qu’à gérer le problème de délais. La convention là, elle est à la fois entre la communauté internationale, les politiques qui les ont associés à ça et le CNRD.
Le CNRD a dit on a un chronogramme de dix (10) points et ce chronogramme a été démultiplié avec un budget avec une durée tout le monde a dit on est d’accord. Le CNRD est entrain de poser ses actes, la communauté internationale qui a promis un montant elle n’a pas envoyé. Les leaders qui ce sont engagés qui ont exigé la présence de ces médiateurs jusqu’à ce que même on ait commis le président Yayi Boni, ils ont boudé le cadre de dialogue. Donc vous venez, vous signez un engagement et vous vous retirer, vous partez là-bas, c’est du sabotage. Donc aujourd’hui s’il y a glissement ce n’est pas au CNRD qu’on va accusés, c’est des deux autres qui sont majeurs dans les accords et qu’ils ne se retrouvent pas ici dans la nomenclature, c’est par là-bas il faut chercher les causes du glissement>>, a indiqué le président du parti UMP.
A.M CAMARA
