Les réactions continuent en Guinée depuis la hausse du prix du carburant. Quelques acteurs politiques du pays trouvent cette situation juste mais ne manquent pas tout de même à apporter certaines propositions au gouvernement. C’est dans cette logique que s’est inscrit l’actuel chef de file de l’opposition.
En faisant un commentaire sur cette actualité de la hausse du carburant qui fait la une des journaux, Honorable Mamadou Sylla a rappelé que ce n’est pas une première fois en Guinée. Il trouve d’ailleurs la décision normale mais sauf que l’Etat devait sensibiliser les citoyens au préalable.
« Ça fait partie de la gestion courante de la vie. Donc, augmenter ou pas, c’est normal. Mais chez nous, on ne fait rien à temps. Avant, il faut faire des études avec les acteurs, je veux parler des usagers. Quand tu prends les transporteurs, les syndicats de transporteurs, il faut sensibiliser d’abord, faire une structure de prix. Comme ça, à chaque fois qu’il y a augmentation ou diminution du baril sur le marché international, qu’on puisse faire des études pour voir quel pourcentage il faut augmenter. Mais s’ils augmentent comme ça, on ne sait pas le gouvernement s’est référé à quoi pour augmenter, c’est là où le bât blesse », a-t-il dénoncé.
Contrairement à ce que pensent d’autres, ce député de la 9eme législature estime que le gouvernement aurait dû prévoir les mesures d’accompagnement.
« Je crois qu’il faut toujours préparer des mesures d’accompagnement avant d’augmenter. Voilà les problèmes qui se posent aujourd’hui. Hier, on a entendu que les transporteurs et les syndicats se sont engagés à ne pas augmenter mais c’est des histoires. Tout dernièrement, ils ont démarré encore un changement. Ils ont donné le marché à quelqu’un pour l’histoire des cartes grises. Aujourd’hui, combien de montant les usagers paient pour avoir leurs plaques ?», s’est-il interrogé.
Sirani Diabaté
