Depuis l’ouverture du cadre de dialogue inclusif dans le but de réunir toutes les composantes de la Guinée, jusqu’à date certains acteurs politiques ont des sourdes oreilles à exprimer leur participation. Notamment le FNDC politique, le RPG arc-en- ciel et l’ANAD qui affirment clairement qu’ils ne participeront pas tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Et, si certains acteurs politiques pensent déjà à une possible délocalisation du cadre de dialogue hors du pays, tel n’est pas le cas pour d’autres qui y siège.
Ce lundi 05 décembre 2022 chez nos confrères de FIM FM, Mohamed Lamine Kaba le président du parti FIDEL pense que la délocalisation du cadre de dialogue inclusif dans nos locaux est absurde. Pour lui, si certains cadres ont des problèmes avec la justice guinéenne, cela ne doit nullement pas être un frein pour empêcher ce dialogue.
« Je crois que nous devons définir ensemble le terme inclusif, C’est l’ouverture pour tous de participer à ce débat et c’est ce qui a été fait. Les facilitatrices ont été mise en œuvre en vue de leur faire venir autour de la table, la CEDEAO a jouit de son influence et les diplomates. Si ceux-là n’ont pas pu, c’est parce qu‘ils savent que les dossiers qui se trouvent autour de la table en termes de justice, ne veulent pas et dans leur mémorandum, il invite l’exécutif à s’impliquer dans les affaires judiciaires.
Quand on parle de la démocratie c’est la séparation des pouvoirs, s’ils ont un problème avec la justice cela ne doit pas être un handicap pour les Guinéens de se parler. Je pense que ce qu’on peut faire aujourd’hui, c’est de jouir de leur influence pour faire venir nos frères autour de la table mais vouloir dire de partir discuter ailleurs à l’étranger, je crois que cela est aberrant. Nous ne sommes pas des Etats fédérés, c’est en ce sens que la souveraineté de chaque pays doit être vraiment la plénitude. » estime Mohamed Lamine Kaba président du parti FIDEL
N’sira Sylla