La mise en place d’un cadre de dialogue ne réjouit pas tous les acteurs de la scène sociopolitique guinéenne. C’est le cas de l’UFDG pour qui l’heure n’est pas d’aller au tour de la table de négociation. Une situation qui ne permet pas un bon conciliabule selon Mamady Kaba, président de la ligue des droits et la démocratie en Afrique, LIDDA en abrégé.
« Il ne serait pas bien que cela se passe à l’absence de l’UFDG qui est le principal parti d’opposition guinéenne et qui est l’un des protagonistes de la crise actuelle. Le dialogue sera vidé de son sens si l’UFDG n’adhère pas » a-t-il affirmé.
Conscient de l’importance de ce cadre de dialogue, Mamady Kaba estime que le secrétaire permanent de ce cadre de dialogue ne devrait pas trainer les pas. Pour lui, il est plus qu’important que toutes les parties se sentent concernées par ce cadre de dialogue
« Il faut permettre que ce cadre là nous conduise vers le meilleur cadre de dialogue et pour cela il faut que le cadre permanent que le président a mis en place puisse se mettre rapidement au travail pour recueillir l’avis de tout le monde y compris celui de l’UFDG », pense Mamady Kaba.
Mais puisque rien ne garanti la participation de l’UFDG à ce nouveau cadre de dialogue politique et social, que faut-il pour que la deuxième force politique du pays s’invite autour de la table de négociation ?
« Il faut quand même que cette fois ci qu’il y ait des garantis que ce dialogue va être différent des dialogues passés », a-t-il répondu.
Amara Simba.
