Le chef de mission d’observation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, CEDEAO, l’ancien premier ministre guinéen, Kabinet Komara a présenté le rapport sur l’observation de l’élection presidentielle au Burkina Faso. Chez nos confrères de RFI, le Guinéen n’a pas évoqué d’irrégularités, mais plutôt des dysfonctionnements logistiques.
Selon lui, dans certains endroits, il a fallu acheminer en urgence les matériels électoraux, qui manquaient à certains endroits. « Il y avait eu des erreurs d’orientation de certains documents qui ont été rectifiées par la suite », a souligné le chef de mission de la CEDEAO, Kabinet Komara.
Puis de préciser, « c’est quand la Commission électorale nationale indépendante, CENI a commencé à publier les résultats à partir des données électroniques, alors qu’il avait été convenu entre les acteurs politiques, que c’est la compilation manuelle qui devait aller de pair avec cette compilation électronique. Fort heureusement, ceci avait été rectifié et ceux qui avaient boycotté ont repris leurs places »,
a-t-il dit.
Parlant des réserves émises par l’opposition burkinabè, il a fait remarquer qu’un cadre consensuel a prévalu avant ladite élection. « Ce que nous demandons à cette opposition, c’est que déjà, une partie de ses réserves a été levée. Et que s’il y a d’autres qui demeurent, qu’elle utilise ce cadre consensuel et les autres voies légales, de façon à ce qu’on puisse aboutir à des résultats apaisés et acceptables par tous ».
La rédaction.