L’organisation internationale “Reporters Sans Frontières” en collaboration avec l’Alliance des médias pour les droits humains (AMDH) a organisé ce vendredi 22 mars 2024, une conférence de presse à Conakry.
Ceci était d’apporter leur solidarité aux médias victimes de brouillages de restriction et de décrochage sur les chaînes canal+ et Star Times.
Le président de l’Alliance des médias pour les droits humains (AMDH) Cheikou Baldé est largement revenu sur le contenu des démarches de Reporters Sans Frontières.
« Vous n’êtes pas sans le savoir depuis le mois de novembre dernier un nombre important et significatif des médias Guinéens notamment, Espace Radio et TV, FIM FM, Évasion FM et TV et Djoma média, ces différents médias connaissent les difficultés énormes, ces médias sont en détresse. Ces médias sont en risque de fermer, parce qu’ls connaissent actuellement des brouillages et le décrochage de leurs chaînes sur Canal+ et Star Times, voilà une situation qui perdure depuis un bon moment. Et conséquences de tout ça aujourd’hui, ce sont des journalistes qui perdent leurs emplois. Parce qu’au regard de cette situation économique et financière, les patrons n’ont plus la possibilité de moyens de pouvoir payer même les primes aux stagiaires qui sont dans ces médias-là. C’est une situation gravissime et préoccupante. C’est au regard de tout ça que notre partenaire “Reporters Sans Frontières” une organisation internationale dont la vocation est la défense et promotion de la liberté de la presse, a, depuis, du soutien qui nous a toujours apporté lors de tous les événements que vous connaissez, quand les journalistes sont malmenés dans l’exercice de leur métier dans les manifestations sociopolitiques. Et depuis que cet événement aussi est intervenu, ils ne font que manifester leur soutien et leur solidarité aux médias Guinéens à travers des déclarations », a-t-il expliqué.
Avant de poursuivre « Mais de tout ça, ils se sont dit ce n’est pas suffisant de rester à distance, ils sont venus de Dakar à Conakry pour venir constater, rencontrer ces journalistes et patrons de presse pour s’enquérir de la réalité et exprimer de vive voix leur solidarité, leur soutien aux médias Guinéens », a dit le président de l’AMDH
D’après lui, plusieurs rencontres ont été entreprises par l’équipe de RSF. « Ils ont entrepris des séries de rencontres avec les autorités à tous les niveaux, notamment le premier ministre, le ministre de l’information et de la communication, le président de la HAC, le SPPG et d’autres pour demander à ce que ces médias impactés soient rétablis dans leur droit », a-t-il conclu.
Aboubacar Camara
