Un autre accident de la circulation s’est produit entre le district de Bouré Fatoya et Bouré Koulenda, tous deux relevant de la sous-préfecture de Kintinian, dans la préfecture de Siguiri, dimanche aux environs de 20h30. Ces deux jeunes victimes, à bord d’un tricycle, transportaient des bagages vers Koulenda lorsque leur tricycle a glissé sur une montagne et s’est renversé. Sur place, le bilan fait état d’un mort et d’un blessé.
Siguiri (Fatoya) : Deux personnes périssent dans un nouvel incendie
Sous le choc, Facely Kandé est revenu sur les derniers moments passés avec son enfant, qui était menuisier de profession.
« C’est la volonté de Dieu. Il est allé chercher la machine congancer à Koulenda pour le ramener ici, à Fatoya, mais avec qui il devrait voyager n’est pas venu. Je lui ai donc dit de rentrer la machine dans l’atelier pour éviter d’éventuels problèmes, car elle appartenait à d’autres personnes. Quand il l’a amenée à l’atelier, il est ensuite reparti. La dernière fois qu’ils sont venus à l’atelier, le pneu avait une crevaison. À ce moment-là, ils discutaient pour savoir s’ils allaient partir. Je lui ai dit qu’il faisait nuit et de garer le tricycle pour attendre le lendemain, puis je suis allé à la prière du crépuscule. À mon retour, j’ai vu qu’ils avaient réparé le pneu et qu’ils étaient partis. C’est alors que j’ai demandé aux autres de manger. Mais c’est ce que Dieu avait prévu. »
Juste après le drame, le centre de santé de Bouré Fatoya a reçu les victimes. Nagnouma Sanoh, l’agente de santé qui les a accueillies, explique :
« Nous étions ici cette nuit-là quand nous avons reçu des policiers avec des personnes victimes d’un accident de la circulation. D’abord, un agent est venu avec la première victime, qui était légèrement blessée, et il nous a informés que la seconde victime était en route mais dans un état très critique. Quelques instants plus tard, la seconde est arrivée dans une voiture, mais c’était son corps que l’on nous a amené. »
Il est important de préciser d’après les médecins le pronostic vital de la seconde victime n’est pas engagé.
Depuis Kankan, Mohamed ALY pour Lolaplus.