En cette période de forte chaleur et de ramadan, dans la préfecture de Boffa, les habitants du centre-ville vivent dans une situation difficile pour avoir de l’eau potable. Depuis plusieurs mois, les robinets de la commune urbaine reçoivent l’eau en quantité insignifiante par rapport à la demande.
Pour se procurer de cette denrée de première nécessité, la population en majorité des femmes font des filles indiennes tous les matins et soirs devant les puits .
C’est le cas de Hawa Sylla, mère de quatre enfants. Cette dame qui réside dans le quartier Almamya , dans la commune urbaine, se réveille à 6heures du matin pour aller à la recherche de l’eau. « La question de l’eau est devenue très difficile dans la ville de Boffa. Moi par exemple, je me réveille à 6heures avec mes enfants pour aller chercher de l’eau avant qu’ils partent pour l’école. Parce qu’avec les tricycles qui vendent l’eau aux gens. Ils vendent un bidon d’eau de 20 litres entre 3000 à 2500 francs guinéens. C’est très difficile, surtout pendant ce mois saint de Ramadan. Je demande aux autorités de nous venir en aide », a dit Hawa Sylla
Comme la première, Housainatou Soumah a abordé dans le même sens. Selon elle, pour laver ses habits, il leur faut dépenser plus de 20.000 GNF dans l’achat de d’eau. « Nous lançons un appel aux bonnes volontés de nous aider », a sollicité dame Soumah.
Aly Yonssiny